2019: Rasolofoniaina, Ekenjakamahery Sandratana. (2019). « Mpitandrina, Pionnier et agent de Développement Humain Durable (DHD) », Les Cahiers de l’ILTP [en libre accès], mis en ligne en février 2019 : 20 pages.
Pour un développement juste et une société malagasy équilibrée, les Malagasy doivent croire en eux-mêmes et croire aux forces potentielles de leur entraide pour qu’ils sortent de la pauvreté dont ils sont victimes, comme le dit Helder Camara — un défenseur des droits de l’homme au Brésil et une des figures de la théologie de la libération en Amérique latine, fermement engagés en faveur des plus pauvres, ce qui lui valut le surnom de « évêque des pauvres » : « Lorsqu’on rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Lorsque nous rêvons ensemble, c’est le commencement de la réalité. ».
L’Église pourrait y voir sa place en réinventant — recréant au sein de l’église des Mpitandrina, pionniers et agents de Développement Humain Durable (DHD), à l’image des premiers missionnaires tels que David Jones (1796-1841), Thomas Bevan (1796-1819), John Jeffreys (1792-1825) et sa femme Keturah Jeffreys née Yarnold (1791-1858), David Griffiths (1792-1863), David Johns (1796-1843), etc. en général, et surtout de Jésus Christ.
Le présent article se propose d’apporter des éléments de réponse à la problématique suivante : quels pourraient être la place et le rôle des Mpitandrina afin qu’ils soient pionniers et agents de développement humain durable ? C’est pourquoi il porte sur le thème : « Mpitandrina, Pionnier et agent de Développement Humain Durable (DHD) ».