VIE AFFECTIVE ET ENTRAIDE SPIRITUELLE DANS LA FAMILLE VINET AU FIL DES LETTRES DE SOPHIE, ÉLISE, MARC ET ALEXANDRE (1994/Hors série)

Auteurs-es

  • Jean-Jacques Maison

DOI :

https://doi.org/10.26034/la.lciltp.1994.1545

Mots-clés :

vie affective, entraide spirituelle, famille, Alexandre Vinet

Résumé

La famille Vinet a vécu très unie ; le fait, pour banal qu’il puisse paraître doit être relevé́, vu les distances géographiques, considérables pour l’époque, qui les séparaient : Lausanne, Bâle, les séjours aux bains, etc.

Les liens étaient entretenus principalement par la correspondance ; c’est le lieu de rappeler qu’elle est un mode de communication et, pour les croyants, de communion, privilégié́ ; en s’y livrant on doit faire l’effort d’exprimer sentiments, opinions et convictions — doutes aussi — de manière à la fois concise et complète.

Les nombreuses lettres échangées le sont par un grand besoin d’aimer et d’être aimé, d’aider et d’être aidé, mais aussi par la tradition d’infini respect pour les parents et par le sentiment de responsabilité réciproque des membres de cette famille les uns envers les autres, tant dans les affaires domestiques et matérielles que sur le plan moral et spirituel.

Cette correspondance, davantage encore que celle échangée avec des étrangers, manifeste une sorte d’auto-direction spirituelle qu’Alexandre Vinet exerce constamment sur lui-même, comme parfois sur Sophie aussi, mais dévoile une même approche de l’autre, conçu à la fois comme dépendant et autonome.

Publié-e

01.05.1994